The know-how of our gourmet stops - Café Bonté Divine: a unique roasting house
In 2003, in Saint-Jean-Port-Joli, a small café – the first roasting house in the village – moved into a yellow and red ancestral home dating from 1885.
Dès le départ, certains locaux sont venus acheter leur sac de café régulièrement.
Les touristes, c’est le fun, ça fait de l’action, mais ça ne dure que pendant la saison estivale. Si on est encore là, c’est grâce aux gens du coin
Comme les Port-Joliens, Cindy a elle aussi eu la piqûre du commerce. Elle a été la première employée de Frédérick Bernier, fondateur de Bonté Divine. « C’était mon travail d’été! » lance-t-elle. Elle n’est jamais partie.
Bien sûr, la matière première qui compose les boissons servies au comptoir vient d’ailleurs : Kenya, Colombie, Pérou… Mais des mélanges exclusifs sont élaborés avec amour à Saint-Jean-Port-Joli, et la clientèle peut même faire faire son propre mélange, selon ses goûts. Plusieurs restaurants du coin servent les cafés de Bonté Divine, mais certains mélanges ne peuvent être achetés que dans la petite boutique.
Quand on lui demande quelles sont les spécialités, Cindy parle du plus gros vendeur : le café au lait concocté avec le mélange maison à espresso de Bonté Divine. L’été, selon elle, il ne faut pas manquer le caramello glacé, un latté servi sur glace avec caramel et crème fouettée.
Aux premières loges depuis les débuts, Cindy a remarqué au fil des ans une plus grande curiosité de la part des clients. « Je compare souvent ça aux bières de microbrasseries ou aux vins : il y a beaucoup de variétés de café, c’est un monde infini. C’est vraiment bien de sentir que les gens ont plus de connaissances qu’avant, qu’ils veulent en savoir plus. » Celle qui se fait un plaisir de conseiller la clientèle afin de lui faire découvrir toutes les nuances du café remarque aussi que les gens commandent un café plus corsé et moins sucré qu’avant. Elle ajoute que plusieurs sont passés du café filtre à la machine à espresso.
Bien que le café Bonté Divine se définisse comme une maison de torréfaction et veuille se concentrer sur ce savoir-faire, l’endroit propose quelques trucs à grignoter, comme des bagels, des baguettes grillées, des croissants, des croque-monsieur, des viennoiseries et des gâteaux.
Aujourd’hui, près de 20 ans après l’ouverture du petit café de Saint-Jean-Port-Joli, Bonté Divine compte trois autres succursales, à La Pocatière, à Lévis et à Montmagny. Mais si vous roulez sur la 132, faites un arrêt à l’adresse où tout a débuté et prenez le temps de humer l’air : c’est encore là que se fait la torréfaction de tous les cafés. Comme le premier Bonté Divine se trouve en plein cœur du village, vous pourrez ensuite déambuler, café à la main, visiter les boutiques artisanales voisines ou vous rendre jusqu’au quai pour profiter du fleuve.