Le savoir-faire de nos arrêts gourmands - Dairy Joy : un classique qui ne se démode pas
Le Dairy Joy, son enseigne verte et son néon rétro en forme de cornet font partie du décor de Thetford Mines depuis plus de 60 ans. Ce casse-croûte et bar laitier s’est assurément fait une place dans le cœur des Thetfordois.
France Veilleux et son conjoint, Stéphane Grenier, propriétaires depuis trois ans, se sont donné la mission de prendre soin des lieux et de perpétuer les traditions de l’endroit. « La famille Grondin a été propriétaire de l’entreprise pendant 55 ans. C’est important pour moi d’assurer une belle continuité. Après tout, si l’endroit est populaire, c’est grâce à eux ! » explique France, qui a eu une école de danse et a travaillé dans la location de costumes et dans la vente d’accessoires de fête avant d’acheter le Dairy Joy. « Je savais que c’était une belle business. Je suis une fille de public, alors ç’avait du sens pour moi. » Elle a d’ailleurs décidé d’apporter sa touche festive à l’établissement en y intégrant une boutique d’accessoires de fête.
On vend du bonheur dans le fond. Pour moi, les bouquets de ballons et les objets festifs viennent compléter l’offre
France fait aussi venir les mascottes de Mickey et Minnie une fois par mois au bar laitier, au grand bonheur des enfants, qui peuvent aussi s’amuser dans le parc adjacent au commerce. Si le Dairy Joy était une petite cabane lors de son ouverture, en 1955, ce n’est plus le cas aujourd’hui : une centaine de personnes peuvent s’attabler à l’intérieur et plus de 400 à l’extérieur. « C’est tellement grand que les gens de passage pensent parfois que c’est un endroit public de la ville! » raconte France en riant.
Dans la plus pure tradition, on sert au Dairy Joy des poutines, du smoked meat, des clubs sandwichs et « tous les classiques de casse-croûte ». Mais selon France, la spécialité, c’est le sandwich italien avec salami, fromage, oignons et tomates cuit dans le four à pizza. Du côté du bar laitier, on trouve aussi des classiques, mais s’il faut faire un choix, la nouvelle propriétaire suggère le Soleil, un cornet de crème glacée molle sur lequel on ajoute un des neuf coulis offerts. Ce qui fait le bonheur de France ? Parler à des clients de 60 ou 70 ans qui venaient manger au Dairy Joy quand ils étaient enfants et qui sont heureux d’y revenir. La volonté que la restauratrice a de continuer à faire vivre les lieux et à créer des souvenirs prend alors tout son sens.
Texte : Les Cervidés
Crédits photo : @Dairy Joy