Le savoir-faire de nos arrêts gourmands - Camerises St-Philippe : un délicieux fruit à savourer ou siroter
Producteur de lait depuis plus de 30 ans, Denis Carrier cherchait une culture alternative afin de mieux exploiter les terres de sa vaste ferme du rang Saint-Philippe, à Saint-Anselme. En 2014, il s’est donc lancé avec sa conjointe, Nancy Jacques, dans la culture de la camerise en mettant en terre quelques 8300 plants sur 11 acres.
Produits dérivés, gin et vins
Depuis, ils créent sous la bannière Camerises St-Philippe des produits maison à partir de leur récolte. Ils ont aussi ouvert leur site à l’autocueillette. La petite baie bleue, qui possède une saveur unique légèrement acidulée, a d’abord été transformée en confitures, sirops et chutneys par le couple avant qu’il ne décide de s’aventurer dans la production d’alcool. Denis et Nancy ont suivi des formations et engagé des experts afin d’être épaulés dans ce dessein.
Ainsi, l’arrivée d’un délicieux gin artisanal à la couleur violacée a marqué le couronnement de deux années de travail et d’apprentissage. Le Saisie38, à base de camerises fermentées, est devenu le produit phare de l’entreprise. La boisson tire son nom du fait qu’en 1938, en pleine prohibition, une distillerie clandestine était opérée par des contrebandiers sur les lieux de la ferme actuelle! Un peu moins de 80 ans plus tard, un gin d’exception, avec des arômes fruités et de fines notes épicées, est né – cette fois-ci de manière légale! Depuis ce temps, d'autres nouveautés ont fait leur apparition, dont le Gin SAISIE38 tropico-boréal en 2022 !
Le couple a également lancé deux vins rouges à base de camerises, l’un sec, vieilli six mois en barrique, et l’autre mi-sec. En saison, on peut déguster des alcools et des produits transformés au kiosque de la ferme, un ancien conteneur maritime parachuté dans ce décor bucolique. On peut également se procurer tous les délicieux produits à la boutique du couple.
« La camerise se récolte très bien. On utilise des bancs pour aller chercher les fruits sous le feuillage. C’est un buisson qui ressemble à un plant de bleuets. »
Mais contrairement au bleuet qui pousse graduellement, lorsqu’un plant de camerises est prêt, il peut être entièrement vidé.
Autocueillette fin juin-début juillet
Vers la fin juin et le début de juillet, c’est la cueillette de ce succulent petit fruit qui a la cote. « La camerise se récolte très bien. On utilise des bancs pour aller chercher les fruits sous le feuillage. C’est un buisson qui ressemble à un plant de bleuets. Mais contrairement au bleuet qui pousse graduellement, lorsqu’un plant de camerises est prêt, il peut être entièrement vidé », précise Denis, qui encourage les visiteurs à profiter de la tranquillité des lieux en nature lors de leur passage.