Chants marins, terrasses & camping : une fin de semaine de rêve à l’Islet
Lorsque vient le temps de planifier nos excursions estivales, mon copain et moi on doit faire des compromis : on veut tous les deux voir de beaux paysages, je veux bien manger, mon copain veut faire des activités qui nous sortent du train-train quotidien. Cette année, l’Islet fut la destination qui a coché tous nos critères!
Compromis suprême de notre escapade : on fait du camping, MAIS on mange juste dans les restaurants (pas vrai que je vais aller dans l’Islet pour manger des hot-dogs sur un feu de camp). Ce terrain d'entente plait à tous, alors on décide de finir plus tôt le travail le vendredi parce qu'on est trop excités de prendre la route !
Premier arrêt : Avant d’aller monter notre tente au Camping des Aulnaies, on s’arrête au Restaurant le Bocage pour manger un sacré bon repas de casse-croûte. L’art d’une poutine bien réussie est maîtrisé par l’équipe du restaurant et celui de servir ses clients avec bonne humeur aussi! On reprend la route et on sent que ça va être une belle fin de semaine. À notre arrivée au camping, l’ambiance est à la joie, vraiment! Rien ne bat la frénésie d’une semaine de travail qui se termine et l’arrivée du vendredi au camping pour les vrais de vrais campeurs.
Le samedi matin, un déjeuner délicieux nous attend sur la charmante terrasse de la Coureuse des grèves. On se délecte des saveurs locales bien présentes dans nos assiettes et encore une fois, le service et l’accueil sont impeccables! Qu’on est bien reçus dans l’Islet!
On se dirige ensuite vers l’activité spéciale de la fin de semaine : La fête des chants marins. Une grande programmation attend les festivaliers toute la fin de semaine au Parc des Trois-Bérets, avec une foule d’artistes en tout genre qui se produiront sur la scène extérieure, des régates de voiliers, des conférences maritimes et même un marché portuaire.
La pluie commence à tomber à la fin des régates, un petit souci qui n’en ait pas un puisque c’est l’excuse parfaite pour se rendre au Musée maritime du Québec, qui nous avait fait de l’œil lors de notre passage au village de L’Islet. Trois étages de découvertes nous attendent dans ce musée moderne, en plus de la visite du brise-glace Ernest Lapointe. Ma plus grande surprise était dans l’exposition de la chalouperie, toute la section sur les escapades en canot sur la glace était impressionnante.
Le soleil est ressorti et je succombe à mon plaisir coupable de vacances : la crème glacée en guise de dîner! Le bar laitier Chouinard, avec ses recettes maison originales, ses produits frais et sa terrasse, sera notre arrêt. Coup de cœur pour la coupe glacée au sirop d’érable, sucre d’érable et caramel à l’érable, produits localement!
On visite ensuite le marché portuaire où l’on rencontre plusieurs artistes et artisans locaux bourrés de talents. La vue sur le quai nous attire et on est bien entendu obligés de prendre un moment pour s’arrêter sur les terrasses de la microbrasserie Ras l'bock pour une bière rafraîchissante en cette journée humide, puis sur celle de La Marina Resto-Bar, en attendant notre réservation pour souper. L’ambiance est à son comble, puisqu’on bénéficie de la vue sur le fleuve et des spectacles musicaux de la Fête des chants marins.
On se dirige ensuite à pied pour manger la meilleure pizza du monde sur la terrasse de la Pizzéria Porto Bellissimo. On en profite pour y acheter des croissants et des chocolatines, qui nous serviront de déjeuner pour le lendemain. Notre journée remplie de découvertes se termine au quai, pour voir l’un des célèbres couchers de soleil qui font la renommée de l’endroit.
Le dimanche matin, on démonte la tente, on file au café Bonté Divine pour un excellent café glacé et on prend nos pâtisseries achetées la veille pour dire au revoir au fleuve, en direct du quai. On fait ensuite le tour à pied de nombreuses boutiques charmantes et colorées, remplies de produits faits à la main, avec amour et passion par les artistes, artisans et producteurs du coin, soit le Moule à Sucre, Le Vivoir et le Quai des Bulles. On sent la solidarité et la fierté des gens de la région lorsque l’on parcourt les rues propres de Saint-Jean-Port-Joli.
Notre périple de deux nuits se termine et on rentre à la maison. L’air du fleuve nous a revigorés et on rapporte plusieurs souvenirs provenant des boutiques visitées. Il faudra revenir, car on n’a pas réussi à tout faire pendant cette escapade. Et la vue est si belle, et les gens si accueillants, et si… on restait?